« Ça m'a pas tant dérangé, parce que les critiques, à chaque année, on en a, de toutes sortes.
C'était un peu plus dur que d'habitude. On a été victime de notre propre succès parce qu'on a eu quatre année consécutives avec des réceptions, et du public et des critiques extraordinaires. Ça fait que là, on arrive avec un produit qui ressemble un peu aux autres années. Alors on a eu un genre de backlash de peut-être que la formule, on la sait un peu trop.
Peut-être qu'il y a un commentaire qui a été fait par Hugo Dumas le lendemain sur sa page Facebook. Il a comme insinué en disant (...): ''En direct de l'univers'', ''Infoman'', très bons. On peut faire une bonne émission de fin d'année quand on y met du coeur.''
Et puis ça, ça m'a touché. Parce que l'équipe du Bye Bye, j'en deviens émotif juste à y penser, à chaque année, il y a du monde qui casse en tournage, qui pleure dans les coulisses, que ce soit aux décors, que ce soit à d'autres départements. Moi, j'ai fait deux semaines d'arythmie après le Bye Bye cette année.
Je me suis déjà ramassé à l'hôpital. De dire qu'on a pas eu de coeur, ou d'insinuer ça, est la pire insulte qu'on peut pas nous faire. Je trouve que, en tant que critique au Québec, puis peu importe où, il faut avoir une certaine considération pour le travail. Puis, je trouve que ça, ça a vraiment manqué de considération.
Je m'attends pas à une excuse d'Hugo Dumas, je m'attends pas à rien. (...) Mais je sais définitivement que c'est pour moi la coche de trop. Puis je parle même pas de mauvaises critiques. (...) D'insinuer qu'on n'a pas mis de coeur, c'est comme... ''pousse, pousse, mais pousse égal''. »