L'individu qui s'est attaqué à l'animatrice Sophie Durocher reçoit sa sentence

Pour ses paroles violentes, Larouche devra faire 150 heures de travaux communautaires et sera sous probation pendant trois ans.

Lors de l'audience, le juge Alexandre Dalmau a été très clair: ce n'est pas parce qu'on est derrière un écran qu'on peut dire n'importe quoi sans conséquences.

Il a insisté sur le fait que l'intimidation et le harcèlement en ligne deviennent un problème de plus en plus sérieux et qu'il était essentiel que la justice intervienne pour envoyer un message fort.

L'histoire remonte à 2022, une période où la pandémie alimentait beaucoup de tensions. Opposé aux vaccins, Larouche s'en est pris à Sophie Durocher dans un message où il souhaitait qu'elle soit victime d'une agression violente.

Lorsqu'il a été confronté à ses propos, il ne les a pas tout de suite reniés, affirmant que c'était une sorte de « retour de l'ascenseur » contre ses opinions.

Le juge n'a pas mâché ses mots: peu importe les désaccords, il n'y a aucune justification pour des menaces de violence. Il a aussi rappelé que ce genre de comportement ne touche pas seulement la personne visée, mais qu'il nuit aussi au climat général du débat public.

Avant le verdict, Larouche a présenté une lettre dans laquelle il dit regretter ses paroles et admettre qu'il est allé trop loin. Il reconnaît aussi que ses propos ne correspondent pas à ses valeurs.

Le juge a pris en compte ses excuses ainsi que le contexte particulier de la pandémie, mais a tenu à rappeler que ce qu'il a fait restait grave.

Sophie Durocher, de son côté, a accueilli la décision avec une certaine réserve.

Elle aurait préféré une sanction plus sévère, mais elle considère malgré tout que le jugement envoie un signal important: les menaces en ligne, ce n'est pas anodin.

Elle a aussi encouragé toutes les personnes qui subissent de l'intimidation à porter plainte et à ne pas laisser passer ce genre de comportements.

Source: TVA Nouvelles