Éric Duhaime se porte à la défense de Guillaume Abbatiello de Pizza Salvatoré et son message fait réagir
Crédit photo: Facebook - Tout le monde en parle
Après la diffusion d'une vidéo dans laquelle Guillaume Abbatiello, l'un des propriétaires de Pizza Salvatoré, exprimait son opinion, plusieurs personnalités publiques ont réagi.
Parmi elles, Guy A. Lepage, Louis Morissette et Kim Lévesque-Lizotte ont partagé leurs opinions en ligne. À la lecture de leurs commentaires, il est clair qu'ils ne partagent pas du tout le même avis et trouvent la vidéo, désormais indisponible sur les plateformes en ligne, dégradante.
Cependant, certaines personnalités publiques ont pris la parole non pas pour critiquer, mais pour soutenir l'entrepreneur. L'un des plus remarqués est le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime.
Sur Facebook, Duhaime a défendu Abbatiello, arguant que la réaction des acteurs culturels était disproportionnée.
Selon lui, Abbatiello, en tant qu'entrepreneur, avait toutes les raisons de s'interroger publiquement après une visite dans les studios de Radio-Canada où il a constaté une demande accrue de subventions par les artistes.
Duhaime a souligné l'ironie de demander plus de fonds dans une station publique qui, selon lui, emploie beaucoup plus de personnel que nécessaire comparativement aux chaînes privées.
Le chef du Parti conservateur a aussi dénoncé les déficits du Québec et du Canada, s'en prenant aux dépenses du gouvernement et réclamant une gestion plus serrée des finances publiques, surtout dans un contexte économique difficile.
Il a souligné que de nombreux Québécois ont du mal à boucler leur budget, certains allant même jusqu'à devoir faire appel aux banques alimentaires. Selon lui, il est injustifiable de maintenir des programmes culturels coûteux sans réévaluation, alors que les contribuables qui les financent doivent eux-mêmes se serrer la ceinture.
Duhaime soutient que son parti est le seul parmi les cinq grands à remettre en question certaines dépenses et à refuser de considérer le financement de la culture comme un acquis.
Voici ce qu'il a écrit et sa publication:
« La montée de lait de certaines personnes de l'industrie culturelle contre le coproprietaire de Pizza Salvatore, Guillaume Abbatiello, est injustifiée.
En bon entrepreneur, la gars a récemment fait une courte vidéo à sa sortie des studios de Radio-Canada pour dénoncer le gaspillage de fonds publics.
Il venait d'entendre des artistes réclamer plus de subventions, en direct des studios d'une station publique, où il y a au moins 3 à 4 fois plus d'employés que dans n'importe quelle station privée qui fait exactement le même genre de show.
A-t-il le droit de se demander si les contribuables en ont pour leur argent avec cette émission 100% payée par vos taxes et vos impôts?
Le Québec et le Canada empilent présentement les pires déficits de notre histoire. Les gouvernements Legault et Trudeau dépensent comme jamais.
On fonce financièrement dans le mur à la vitesse grand V.
Et, malheureusement, certains gras durs qui profitent des dépenses gouvernementales refusent de réduire leur dépendance aux mamelles de l'Etat.
Avec les déficits records et la récession qui s'en vient, tout le monde devra mettre la main à la pâte pour retourner à l'équilibre budgétaire.
C'est faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu'il y a un concensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture.
Les gens peinent à payer leur epicerie, à renouveler leur hypothèque ou à rembourser leur loyer. Un Québécois sur 10 a même visité une banque alimentaire pour nourrir sa famille dans la dernière année.
Ces gens-là n'ont pas le privilèges d'avoir un micro sous le nez pour faire entendre leurs doléances.
Ce n'est pas vrai que les contribuables québécois ont encore les moyens de payer plus d'une vingtaine d'employés pour une émission de radio diffusée un samedi soir par une société d'état.
Monsieur Abbatiello a mis le doigt sur le bobo. Le concert des subventionnés s'est mis à crier «ne touchez pas à nos acquis», plutôt que d'essayer d'être solidaires des Québécois qui en arrachent.
Hélas, ces hurlements juvéniles découragent tous les adultes sensés qui souhaitent participer au débat sur l'assainissement de nos finances publiques. Ces célébrités veulent nous faire taire.
Mais nous ne nous tairons pas!
Parmi les 5 grands partis politiques québécois, seul le Parti conservateur du Québec est du côté des contribuables et veut couper dans le gras de l'Etat.
Le Parti conservateur du Québec n'est pas contre le financement de la culture. Toutefois, toutes les dépenses publiques doivent être revues, à la lumière de la situation économique actuelle et de la pertinence de chaque programme gouvernemental.
Tous devront faire leur part.
Il n'y a aucune vache sacrée quand nous peinons collectivement à financer les missions essentielles de l'Etat, comme la santé et l'éducation. »
En bon entrepreneur, la gars a récemment fait une courte vidéo à sa sortie des studios de Radio-Canada pour dénoncer le gaspillage de fonds publics.
Il venait d'entendre des artistes réclamer plus de subventions, en direct des studios d'une station publique, où il y a au moins 3 à 4 fois plus d'employés que dans n'importe quelle station privée qui fait exactement le même genre de show.
A-t-il le droit de se demander si les contribuables en ont pour leur argent avec cette émission 100% payée par vos taxes et vos impôts?
Le Québec et le Canada empilent présentement les pires déficits de notre histoire. Les gouvernements Legault et Trudeau dépensent comme jamais.
On fonce financièrement dans le mur à la vitesse grand V.
Et, malheureusement, certains gras durs qui profitent des dépenses gouvernementales refusent de réduire leur dépendance aux mamelles de l'Etat.
Avec les déficits records et la récession qui s'en vient, tout le monde devra mettre la main à la pâte pour retourner à l'équilibre budgétaire.
C'est faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu'il y a un concensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture.
Les gens peinent à payer leur epicerie, à renouveler leur hypothèque ou à rembourser leur loyer. Un Québécois sur 10 a même visité une banque alimentaire pour nourrir sa famille dans la dernière année.
Ces gens-là n'ont pas le privilèges d'avoir un micro sous le nez pour faire entendre leurs doléances.
Ce n'est pas vrai que les contribuables québécois ont encore les moyens de payer plus d'une vingtaine d'employés pour une émission de radio diffusée un samedi soir par une société d'état.
Monsieur Abbatiello a mis le doigt sur le bobo. Le concert des subventionnés s'est mis à crier «ne touchez pas à nos acquis», plutôt que d'essayer d'être solidaires des Québécois qui en arrachent.
Hélas, ces hurlements juvéniles découragent tous les adultes sensés qui souhaitent participer au débat sur l'assainissement de nos finances publiques. Ces célébrités veulent nous faire taire.
Mais nous ne nous tairons pas!
Parmi les 5 grands partis politiques québécois, seul le Parti conservateur du Québec est du côté des contribuables et veut couper dans le gras de l'Etat.
Le Parti conservateur du Québec n'est pas contre le financement de la culture. Toutefois, toutes les dépenses publiques doivent être revues, à la lumière de la situation économique actuelle et de la pertinence de chaque programme gouvernemental.
Tous devront faire leur part.
Il n'y a aucune vache sacrée quand nous peinons collectivement à financer les missions essentielles de l'Etat, comme la santé et l'éducation. »
Pour lui, toutes les dépenses devraient être réexaminées, sans exception.
Il insiste sur l'importance de recentrer les priorités du gouvernement sur les services essentiels, comme la santé et l'éducation.
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7 MARS | 250 RÉPONSES Éric Duhaime se porte à la défense de Guillaume Abbatiello de Pizza Salvatoré et son message fait réagir Êtes-vous d'accord avec les propos d'Éric Duhaime sur la controverse concernant Guillaume Abbatiello de chez Pizza Salvatoré? | ||
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